«On ne peut pas dire que la rénovation du presbytère de Saint-Marc était un luxe. Cela fait près de quarante ans que l’on n’avait plus effectué de travaux dans ce presbytère. L’électricité n’était plus aux normes et le bâtiment était devenu vétuste.» C’est en ces termes que Tanguy Auspert, le premier échevin en charge du Patrimoine et des Cultes, s’est exprimé, ce dimanche en fin de matinée, devant la quarantaine de paroissiens venus découvrir les travaux de rénovation de cette très belle bâtisse construite en 1902.

«L’électricité est désormais conforme et l’entièreté du presbytère a fait peau neuve, explique Tanguy Auspert. Il y a de nouveaux sanitaires, un nouveau chauffage et bien sûr de nouvelles peintures. Toutes les pièces ont été totalement rafraîchies du sol au plafond. Les travaux ont été effectués en neuf mois à peine, par les services techniques communaux du Bâtiment et de l’Electromécanique. Au total, la Ville a investi un peu plus de 20 000€ pour les matériaux.»
Une obligation légale
Face à d’éventuelles récriminations pouvant émaner de personnes qui s’étonneraient que la Ville investisse une telle somme dans la remise à neuf d’un presbytère, et que celui-ci ne soit habité que par une personne, l’échevin Auspert a tenu à rappeler qu’il s’agissait, pour les autorités communales, d’une obligation légale.
«Je tiens à vous rappeler que la Loi sur les cultes oblige les communes à héberger les prêtres qui desservent une paroisse. La loi stipule que le presbytère doit avoir deux chambres, une pour le prêtre et une pour l’évêque qui viendrait loger. Il faut aussi une salle de réunions, une salle d’archives, un bureau et un coin de vie. Quand vous additionnez toutes ces pièces prévues dans la Loi, on arrive à des bâtiments comme celui-ci.»
Présent également lors de la cérémonie de remise des clés à l’abbé Raty, Michel Fernémont, président de la fabrique d’église de Saint-Marc, s’est félicité des travaux entrepris par la Commune. «Cette rénovation était devenue vraiment indispensable, notamment d’un point de vue sécurité. L’électricité, par exemple, n’était plus du tout aux normes. Et puis cela faisait quarante ans qu’on n’avait plus fait de travaux. Il était donc nécessaire d’investir dans ce presbytère qui fait partie aussi du patrimoine architectural du village.»
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