A 28 ans, la compagne de Gad Elmaleh mène avec brio et succès sa carrière de
cavalière, son mandat d’égérie de la mode et son rôle de mère.Elle a fait
crépiter les flashs dès son arrivée sur le tapis rouge. Samedi dernier, devant
le Musée d’art moderne de Los Angeles, les photographes n’avaient d’yeux que
pour Charlotte Casiraghi, invitée au traditionnel LACMA Art +Film Gala organisé
dans la Cité des Anges. Vêtue d’une robe longue sans manches brodée de fleurs,
les cheveux remontés en chignon, la jeune femme s’est rendue à la soirée en
solo, malgré la présence en Californie de Gad Elmaleh, son compagnon, aperçu la
veille à ses côtés en séance shopping à Malibu.De quoi alimenter les rumeurs qui
annoncent la fin imminente de leur histoire d’amour, à quelques semaines du
premier anniversaire de leur fils, Raphaël, bien que les principaux intéressés
ne les aient jamais commentées. Car le couple le plus moderne du Rocher est
aussi l’un des plus discrets du showbiz. «Je ne suis pas une princesse. Juste la
nièce d’un chef d’Etat», rétorque Charlotte lorsque les journalistes lui
reprochent son manque de communication. Une façon d’insister sur son statut de
femme libre et indépendante, affranchie des contraintes protocolaires, qui ne
doit rien à personne, et encore moins aux médias. «Ceux qui l’approchent
décrivent une jeune femme à la voix grave, distinguée et distante mais bien
élevée», révèle Paris Match. «Elle a une sorte de gravité, comme si elle avait
déjà beaucoup vécu», témoigne une de ses connaissances dans l’hebdomadaire
français.Stagiaire journaliste
photo; robe de soirée
Froideur mystérieuse et tempérament de feu, la jeune héritière du Rocher mène
sa vie comme elle l’entend. Et, à 28 ans, elle semble avoir fait les bons choix.
Compagne d’un des artistes français les plus adulés du moment, mère épanouie,
cavalière émérite, égérie glamour de la maison Gucci, tout lui sourit. Une
réussite qu’elle doit à son travail davantage qu’à son rang. Bûcheuse acharnée,
perfectionniste quasi obsessionnelle, elle a toujours tenu à «faire les choses
comme tout le monde». Sa professeur d’histoire au lycée se souvient d’«une élève
très sérieuse»: «Elle avait obtenu 12/20 à un oral sur le thème «Les militaires
dans la vie politique». Une bonne note. Elle me disait être très heureuse d’être
là, parce qu’elle était dans une vie normale.»Il y a une année, à quelques
semaines de son accouchement, la future maman tenait ainsi à s’occuper elle-même
des derniers achats pour la chambre du bébé et décidait de ne pas s’encombrer
des services d’une nounou pour élever son fils. En août dernier, lorsqu’elle
s’offre des vacances en famille avec Gad dans sa maison de Los Angeles, les
paparazzis les mitraillent en train de flâner incognito dans un supermarché au
rayon lessive.Etudiante déjà, elle tenait à mener la même existence que les ados
de son âge. Titulaire d’un bac littéraire mention «très bien», elle emménage en
colocation pendant ses études de philo à la Sorbonne et décroche un stage de
journaliste au sein de la rédaction de The Independent, à Londres, puis chez les
Editions Robert Laffont. En 2009, elle lance avec deux copines Ever Manifesto,
un magazine de mode, et monte quelque temps plus tard Swoon, sa société de
production, basée entre Monaco et Paris, qui produit des documentaires, clips et
spots publicitaires, avant de revenir à sa première passion, l’équitation.
Thierry Rozier, son entraîneur, chez qui elle monte ses sept chevaux, se
souvient. «Je l’avais déjà entraînée à 14 ans avec sa ponette, Tempête. On était
restés en contact pendant ses études, et un jour, j’ai reçu un coup de fil de sa
part. Elle m’a dit: «Thierry, on repart!» Je lui ai demandé ce qu’elle voulait
faire exactement, si elle pensait faire un concours de temps en temps ou
davantage. Elle m’a dit:
«Du vraiment sérieux.»Dans le milieu équestre, la fille de la princesse
Caroline redevient Charlotte, un numéro parmi d’autres sur le classement, et les
chevaux ne lui accordent aucun traitement de faveur, comme ce 6 juillet dernier,
lorsque sa monture la désarçonne au Paris Eiffel Jumping devant des centaines de
spectateurs. «L’équitation est le meilleur sport à faire quand on est fortuné,
ça permet de garder les pieds sur terre», analyse le cavalier Edouard Dutour.
Membre émérite du Global Champions Tour au côté de l’acteur Guillaume Canet,
elle a brillé le 27 juin dernier en remportant une des compétitions phares du
Jumping international de Monaco, sous le regard de sa mère, Caroline, et de Gad,
venu la soutenir entre deux dates de sa tournée «Sans tambour».La maison Gucci,
dont elle représente la ligne équestre depuis 2010, avait misé sur le bon
cheval. Ambassadrice aujourd’hui de la ligne cosmétique de la marque italienne,
l’héritière monégasque côtoie désormais Karl Lagerfeld et assiste au premier
rang des défilés avec Kate Moss et Anna Wintour. La semaine en stilettos, le
week-end dans ses bottes d’équitation, Charlotte passe d’un monde à l’autre sans
jamais faire le moindre faux pas. L’héritage, peut-être, de son enfance au vert
dans la campagne de Saint-Rémy-de-Provence, loin des paillettes monégasques, où
Caroline emmène ses enfants pour les préserver du tapage médiatique qui suit le
décès tragique de leur père, Stefano Casiraghi. Une maison blanche aux volets
verts, à 3 kilomètres du centre-ville, où Charlotte, inscrite à l’école
publique, grandit dans la nature et défile chaque année en costume provençal
lors de la Fête de la transhumance. C’est là que naît sa passion pour les
chevaux. Là aussi certainement que se forge son envie de mener sa vie comme elle
l’entend, sans se soucier de son rang.
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