2014年11月5日星期三

Charlotte, princesse moderne

A 28  ans, la compagne de Gad Elmaleh mène avec brio et succès sa carrière de cavalière, son mandat d’égérie de la mode et son rôle de mère.Elle a fait crépiter les flashs dès son arrivée sur le tapis rouge. Samedi dernier, devant le Musée d’art moderne de Los Angeles, les photographes n’avaient d’yeux que pour Charlotte Casiraghi, invitée au traditionnel LACMA Art +Film Gala organisé dans la Cité des Anges. Vêtue d’une robe longue sans manches brodée de fleurs, les cheveux remontés en chignon, la jeune femme s’est rendue à la soirée en solo, malgré la présence en Californie de Gad Elmaleh, son compagnon, aperçu la veille à ses côtés en séance shopping à Malibu.De quoi alimenter les rumeurs qui annoncent la fin imminente de leur histoire d’amour, à quelques semaines du premier anniversaire de leur fils, Raphaël, bien que les principaux intéressés ne les aient jamais commentées. Car le couple le plus moderne du Rocher est aussi l’un des plus discrets du showbiz. «Je ne suis pas une princesse. Juste la nièce d’un chef d’Etat», rétorque Charlotte lorsque les journalistes lui reprochent son manque de communication. Une façon d’insister sur son statut de femme libre et indépendante, affranchie des contraintes protocolaires, qui ne doit rien à personne, et encore moins aux médias. «Ceux qui l’approchent décrivent une jeune femme à la voix grave, distinguée et distante mais bien élevée», révèle Paris Match. «Elle a une sorte de gravité, comme si elle avait déjà beaucoup vécu», témoigne une de ses connaissances dans l’hebdomadaire français.Stagiaire journaliste

photo; robe de soirée
Froideur mystérieuse et tempérament de feu, la jeune héritière du Rocher mène sa vie comme elle l’entend. Et, à 28 ans, elle semble avoir fait les bons choix. Compagne d’un des artistes français les plus adulés du moment, mère épanouie, cavalière émérite, égérie glamour de la maison Gucci, tout lui sourit. Une réussite qu’elle doit à son travail davantage qu’à son rang. Bûcheuse acharnée, perfectionniste quasi obsessionnelle, elle a toujours tenu à «faire les choses comme tout le monde». Sa professeur d’histoire au lycée se souvient d’«une élève très sérieuse»: «Elle avait obtenu 12/20 à un oral sur le thème «Les militaires dans la vie politique». Une bonne note. Elle me disait être très heureuse d’être là, parce qu’elle était dans une vie normale.»Il y a une année, à quelques semaines de son accouchement, la future maman tenait ainsi à s’occuper elle-même des derniers achats pour la chambre du bébé et décidait de ne pas s’encombrer des services d’une nounou pour élever son fils. En août dernier, lorsqu’elle s’offre des vacances en famille avec Gad dans sa maison de Los Angeles, les paparazzis les mitraillent en train de flâner incognito dans un supermarché au rayon lessive.Etudiante déjà, elle tenait à mener la même existence que les ados de son âge. Titulaire d’un bac littéraire mention «très bien», elle emménage en colocation pendant ses études de philo à la Sorbonne et décroche un stage de journaliste au sein de la rédaction de The Independent, à Londres, puis chez les Editions Robert Laffont. En 2009, elle lance avec deux copines Ever Manifesto, un magazine de mode, et monte quelque temps plus tard Swoon, sa société de production, basée entre Monaco et Paris, qui produit des documentaires, clips et spots publicitaires, avant de revenir à sa première passion, l’équitation. Thierry Rozier, son entraîneur, chez qui elle monte ses sept chevaux, se souvient. «Je l’avais déjà entraînée à 14 ans avec sa ponette, Tempête. On était restés en contact pendant ses études, et un jour, j’ai reçu un coup de fil de sa part. Elle m’a dit: «Thierry, on repart!» Je lui ai demandé ce qu’elle voulait faire exactement, si elle pensait faire un concours de temps en temps ou davantage. Elle m’a dit:
«Du vraiment sérieux.»Dans le milieu équestre, la fille de la princesse Caroline redevient Charlotte, un numéro parmi d’autres sur le classement, et les chevaux ne lui accordent aucun traitement de faveur, comme ce 6 juillet dernier, lorsque sa monture la désarçonne au Paris Eiffel Jumping devant des centaines de spectateurs. «L’équitation est le meilleur sport à faire quand on est fortuné, ça permet de garder les pieds sur terre», analyse le cavalier Edouard Dutour. Membre émérite du Global Champions Tour au côté de l’acteur Guillaume Canet, elle a brillé le 27 juin dernier en remportant une des compétitions phares du Jumping international de Monaco, sous le regard de sa mère, Caroline, et de Gad, venu la soutenir entre deux dates de sa tournée «Sans tambour».La maison Gucci, dont elle représente la ligne équestre depuis 2010, avait misé sur le bon cheval. Ambassadrice aujourd’hui de la ligne cosmétique de la marque italienne, l’héritière monégasque côtoie désormais Karl Lagerfeld et assiste au premier rang des défilés avec Kate Moss et Anna Wintour. La semaine en stilettos, le week-end dans ses bottes d’équitation, Charlotte passe d’un monde à l’autre sans jamais faire le moindre faux pas. L’héritage, peut-être, de son enfance au vert dans la campagne de Saint-Rémy-de-Provence, loin des paillettes monégasques, où Caroline emmène ses enfants pour les préserver du tapage médiatique qui suit le décès tragique de leur père, Stefano Casiraghi. Une maison blanche aux volets verts, à 3 kilomètres du centre-ville, où Charlotte, inscrite à l’école publique, grandit dans la nature et défile chaque année en costume provençal lors de la Fête de la transhumance. C’est là que naît sa passion pour les chevaux. Là aussi certainement que se forge son envie de mener sa vie comme elle l’entend, sans se soucier de son rang.
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