
Les médecins auraient émis l’hypothèse qu’elle serait entrée sous sa peau à travers une cicatrice due à une appendicectomie et aurait continué à bouger dans son corps. Dylan THomas, 21 ans, décrit la sensation comme une violente brûlure et s’estime violé :
« Il en faut beaucoup pour me décourager, mais je me sens violé [...] Ce fut une expérience très bizarre de savoir que cette chose était dans mon corps pendant plusieurs jours »
De notre avis, « bizarre » semble être un doux euphémisme. Cette histoire apparaît comme abracadabrante et certains experts crient au mensonge. C’est précisément le cas de Christopher Buddle, professeur agrégé au Département des ressources naturelles de l’Université McGill :
« Il n’est pas plausible de penser que cette araignée ait pu ramper sous la peau par une cicatrice. L’affirmation selon laquelle elle s’est nourrie et s’est déplacée à travers le tissu cicatriciel défie la logique et défie ce que nous savons de la biologie des araignées. Qui plus est, la preuve, l’araignée elle-même, n’a pas été montrée »
A choisir entre les dires d’un jeune homme de 21 ans et les conclusions d’un professeur agrégé, nous avons tendance à pencher pour le scientifique, cette histoire semble surtout être un gros canular cousu de fil blanc pour faire du buzz !
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