Beaucoup de pudeur

«C'est leur vérité, pas une vérité absolue»
Les réalisateurs veulent montrer que l'amour enjambe les barres d'immeuble et partent à la recherche de témoins «qui se livrent sans barrières».«Le plus dur à trouver ce fut Sofiane. Quand on demande aux gens s'il y a des homos dans la cité, ils disent non. Pourtant le fait est qu'ils existent, c'était impossible de tourner ce documentaire sans parler de tous les amours», raconte Maïram Guissé. Au final, un échantillon qui pourrait être représentatif de la jeunesse. «Mais L’Amour en cité, c’est d'abord le parcours de six personnes, nuance Maïram Guissé. C'est leur vérité, pas une vérité absolue.»
La séduction, les parents, la rupture...
Le sujet de la sexualité y est juste effleuré. L'Amour en cité brasse toutefois des thèmes tout aussi intimes: le premier baiser, la séduction, les parents, la rupture, les potes, les différences de couleurs de peau ou de religion, les gestes d’affection... Se promener main dans la main? Trésor se marre: «Ah là je peux me faire terminer salement par mes négros, il y a des limites, je veux bien parler au téléphone, dire mon bébé, tout ça, mais main dans la main, je me tire une balle de kalachnikov dans le tibia.» Avant d'ajouter: «Limite quand tu tiens la main à une meuf dans la cité, c’est attentat à la pudeur.»
Poids du regard des autres et parfois poids de la culture familiale, quand la famille est issue d’un pays étranger. «Oui, il y a parfois le poids des cultures, mais c’est à nous de faire changer les choses, pointe Maïram Guissé. Eux se défendent en étant drôles, avec beaucoup d’autodérision et la pratique de la vanne.» L’humour, le meilleur remède à l'amour.
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